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Zita Oligui Nguema et l’Iboga : un espoir pour la santé mentale au Gabon


Le Gabon dispose d’un trésor inestimable : l’iboga. Longtemps cantonnée aux rites traditionnels, cette plante endémique de la forêt gabonaise attire aujourd’hui l’attention des scientifiques du monde entier pour son potentiel thérapeutique dans la prise en charge des addictions et des troubles psychotiques. C’est dans ce contexte qu’une rencontre capitale a eu lieu avec Madame la Première Dame Zita Oligui Nguema, en présence du Dr Yoan Mboussou, président de l’ONG Gabon Terre d’Avenir (GTA), du Professeur Henri-Paul Bourobou Bourobou et de la Fondation Gertrude et François représentée par M. Ralph Pendy Bouckango.



Au Cabinet de la première dame du Gabon
Au Cabinet de la première dame du Gabon

L’engagement de Zita Oligui Nguema pour la santé mentale au Gabon


L’actualité récente a été marquée par un geste fort de Madame la Première Dame Zita Oligui Nguema : la pose, le 5 août 2025, de la première pierre du Centre de désintoxication et de réinsertion de Nkok, porté par sa Fondation Ma Bannière. Ce centre, pensé comme un lieu de soin et de reconstruction personnelle, accompagnera chaque année près de 200 jeunes en situation d’addiction dans un parcours complet de sevrage, de thérapies individuelles et collectives, mais aussi de formation professionnelle (BTP, menuiserie, mode, audiovisuel) pour favoriser leur autonomie sociale et économique.


« Ce centre n’est pas un simple établissement. C’est un acte de foi dans notre jeunesse », a déclaré Madame la Première Dame Zita Oligui Nguema lors de la cérémonie d’ouverture. À travers cette initiative inédite, le Gabon se dote enfin d’un outil de prise en charge global et inclusif, capable de répondre à l’ampleur croissante des addictions qui touchent la jeunesse gabonaise.




La place de l’iboga dans une approche intégrative dans le domaine de la désintoxication


Face à Madame la Première Dame Zita Oligui Nguema, le Professeur Bourobou a rappelé que l’iboga, souvent diabolisé, possède en réalité un pouvoir thérapeutique exceptionnel. Fort de son expérience dans les cliniques traditionnelles, il a témoigné des nombreux cas de patients traités avec succès. Pour lui, la priorité est claire : favoriser une coopération entre médecine moderne et médecine traditionnelle, afin d’intégrer les savoirs endogènes dans le système de santé actuel.


De son côté, le Dr Yoan Mboussou a présenté les gélules de Mayay, premier MTA (médicament traditionnel amélioré)à base d’iboga ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché au Gabon. En trois ans, plus de 60 000 gélules ont été distribuées, avec des retours très favorables des consommateurs. Pour lui, le Mayay n’est pas seulement un produit de santé : c’est le socle d’une industrie gabonaise nouvelle, issue d’un savoir endogène, capable de créer de l’emploi pour la jeunesse gabonaise et de rayonner à l’international, à l’image du cigare Cohiba pour Cuba ou du vin bordelais pour la France.


Le Mayay se veut également une marque nationale représentative d’un iboga premium du Gabon, destinée à valoriser notre patrimoine à l’échelle mondiale. À ce titre, nous avons présenté à Madame la Première Dame Zita Oligui Nguema non seulement les gélules, mais aussi les chocolats du Mayay, symboles d’une innovation qui unit tradition et luxe, et elle nous a vivement encouragés dans cette démarche.


Cependant, les participants ont insisté : l’iboga ne doit pas être perçu comme une solution unique. Le futur centre de Nkok adoptera une approche intégrative, associant thérapies modernes, accompagnement psychosocial, formation et valorisation de la médecine traditionnelle, dont l’iboga est une composante phare mais non exclusive.


Mayay 100 gélules
Mayay 100 gélules

Un plaidoyer pour la recherche et l’innovation


Tous les intervenants ont souligné la nécessité d’investir massivement dans la recherche médicale et végétale. Sur le plan clinique, des essais pourraient débuter à l’hôpital de Melen pour évaluer l’efficacité de l’iboga dans la prise en charge des toxicomanes et des psychotiques. Sur le plan botanique, il est urgent d’apprendre à domestiquer l’iboga et à comprendre la variabilité de ses alcaloïdes, afin de sécuriser son usage et de garantir des standards internationaux.


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Au nom de la Fondation Gertrude et François, M. Ralph Pendy Bouckango a réaffirmé la volonté d’accompagner Madame la Première Dame Zita Oligui Nguema dans l’accomplissement du centre de Nkok, en s’appuyant sur des méthodes traditionnelles qui ont déjà fait leurs preuves.


Enfin, Madame la Première Dame Zita Oligui Nguema a réaffirmé son engagement à soutenir ces initiatives et à porter un plaidoyer international pour repositionner le Gabon comme un leader mondial dans la recherche et la valorisation de l’iboga, mais aussi dans l’innovation en matière de prise en charge des addictions.



Conclusion


Cette rencontre avec Madame la Première Dame Zita Oligui Nguema marque un tournant dans la stratégie nationale de santé et de développement durable. En s’appuyant sur des projets concrets comme l’ouverture du Centre de désintoxication et de réinsertion de Nkok, le développement du Mayay comme marque nationale d’iboga premium, et l’implantation future d’un laboratoire de recherche de pointe, le Gabon peut tracer une voie originale où culture gabonaise, médecine traditionnelle, jeunesse africaine et innovation scientifique se renforcent mutuellement.


L’ONG Gabon Terre d’Avenir tient à exprimer toute sa gratitude à :


  • Mme Nina Abouna, Commissaire Générale aux Expositions, pour avoir milité en faveur de l’émergence de la question de l’iboga dans le débat public,

  • Mme Wilma Sickout Asselé, présidente de la Fondation Gertrude et François, partenaire clé dans la création d’un modèle gabonais de prise en charge des maladies mentales,

  • Mme Caroline Anguilet Zeneddine, dont l’appui a permis la tenue de cette rencontre historique.



Avec l’appui de Madame la Première Dame Zita Oligui Nguema, l’iboga devient non seulement un symbole, mais aussi une réponse gabonaise parmi d’autres aux défis de la santé mentale et du développement durable au Gabon.



 Dr Yoan Mboussou, président de l’ONG Gabon Terre d’Avenir (GTA), Professeur Henri-Paul Bourobou Bourobou et  M. Ralph Pendy Bouckango.
 Dr Yoan Mboussou, président de l’ONG Gabon Terre d’Avenir (GTA), Professeur Henri-Paul Bourobou Bourobou et M. Ralph Pendy Bouckango.

 
 
 
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