Gabon et Expositions universelles : de Montréal 1967 à Osaka 2025, un demi-siècle de diplomatie verte
- Mavikana
- 15 août
- 3 min de lecture
Gabon et Expositions universelles : Rétrospective d’un parcours mondial
Depuis plus d’un demi-siècle, le Gabon cultive une présence active dans les Expositions universelles et spécialisées, ces rendez-vous planétaires où les nations exposent leurs visions, leurs innovations et leurs cultures. De la Place de l’Afrique à Montréal en 1967 au pavillon « Gabon From Futur » à Osaka en 2025, chaque participation raconte la même ambition : inscrire la forêt gabonaise, sa biodiversité et son patrimoine culturel au cœur du dialogue mondial.
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1967–1970 | Montréal et Osaka, le Gabon et la révélation internationale
En 1967, à Montréal, le Gabon tout juste indépendant s’invite sur la scène internationale à la Place de l’Afrique. L’occasion de présenter ses ressources, ses savoir-faire artisanaux et l’optimisme d’un pays en construction.
Trois ans plus tard, en 1970, Osaka accueille le Gabon pour la première fois en Asie, dans un pavillon qui attire l’attention par ses couleurs et ses matières, écho à une Afrique en mouvement. C’est le début d’une relation durable avec ces grandes vitrines mondiales.
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1992–2005 | Séville, Hanovre, Aichi : le Gabon, affirmation et constance
À Séville en 1992, le Gabon rejoint la Plaza de África, un espace collectif qui met en lumière les cultures et économies africaines. Hanovre, en 2000, confirme cette volonté de rester présent sur la scène des Expositions. Puis vient Aichi, au Japon, en 2005 : le Gabon y participe au Africa Pavilion, réunissant 28 nations dans un dialogue culturel et économique d’une rare intensité. La Journée nationale gabonaise attire un public curieux de découvrir un pays où la forêt couvre près de 88 % du territoire.
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2010–2017 | Shanghai et Astana : Le gabon, entre biodiversité et énergie
En 2010, à Shanghai, le Gabon s’inscrit dans le Joint African Pavilion, au cœur de l’Exposition la plus fréquentée de l’histoire moderne avec plus de 70 millions de visiteurs. La mise en avant de la biodiversité gabonaise et de ses essences rares séduit un public en quête d’authenticité et de nature.
En 2017, à Astana, le Gabon participe à une exposition spécialisée sur l’énergie du futur. Le message est clair : la forêt n’est pas seulement un poumon écologique, c’est aussi une ressource énergétique durable et un modèle de gestion raisonnée.
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2020–2022 | Dubaï, « La Maison durable » du Gabon et une reconnaissance internationale
Reportée pour cause de pandémie et tenue en 2021–2022, Expo 2020 Dubaï est l’occasion pour le Gabon de présenter « La Maison durable ». Ce pavillon, mêlant architecture contemporaine et matériaux naturels, incarne un mode de vie respectueux de l’environnement. Cette vision, saluée par un Prix d’Argent du Bureau International des Expositions, renforce l’image d’un Gabon innovant, capable de traduire ses valeurs écologiques dans des réalisations concrètes.
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2025 | Osaka, un futur enraciné dans la forêt
À Osaka 2025, le pavillon « Gabon From Futur » met en scène un voyage immersif dans la canopée. Sous l’impulsion de Mme Nina Abouna, Commissaire générale aux expositions, et avec le soutien affirmé du Président Brice Clotaire Oligui, le Gabon y célèbre sa Journée nationale le 26 juillet. Au programme : culture, médecine traditionnelle, tourisme bien-être et bioéconomie. Un message fort est envoyé : la forêt gabonaise n’est pas seulement un héritage à protéger, c’est une ressource vivante pour construire l’avenir.
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La forêt du Gabon : Un levier stratégique pour l’avenir
Ces participations ne sont pas de simples événements protocolaires. Elles constituent une stratégie de long terme : attirer des investissements dans les filières vertes, former les jeunes aux métiers d’avenir, structurer des chaînes de valeur autour de la pharmacopée et de l’écotourisme. Les Expositions universelles et spécialisées deviennent ainsi des accélérateurs d’alliances internationales, de transfert de savoir-faire et de développement local.
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Dr Yoan MBOUSSOU
Président de l’ONG Gabon Terre Avenir
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