Wilma Sickout Asselé, une visionnaire gabonaise au cœur de la lutte pour la santé mentale et célébrée par Forbes Afrique

Mavikana
il y a 1 jour
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Au Gabon, certaines personnalités illuminent la scène culturelle et sociale par leur engagement profond. Parmi elles, Marie Wilma Sickout Asselé, présidente de la Fondation Gertrude et François, se distingue par une trajectoire inspirante, ancrée dans la lutte contre les maladies mentales et la valorisation du patrimoine artistique gabonais.

Décoratrice d’intérieur, critique d’art et entrepreneure culturelle, elle s’est forgé une place unique dans le paysage gabonais. Très tôt fascinée par l’esthétique et les objets traditionnels africains, elle développe une sensibilité artistique rare qui deviendra l’un des piliers de son action publique.

Mais sa reconnaissance ne provient pas seulement de son activité culturelle. Elle émerge aussi d’une histoire personnelle courageuse, qui l’a conduite à transformer la douleur en outil de résilience collective.

Wilma Sickout Assele : Une voix forte pour la déstigmatisation des maladies mentales

Après avoir traversé une longue dépression, Wilma Sickout Asselé décide de transformer son expérience en un moteur d’engagement. Convaincue que la santé mentale est l’un des grands défis du Gabon, elle fonde la Fondation Gertrude et François, une organisation dédiée à la sensibilisation, la prise en charge et la réinsertion des personnes vivant avec des troubles psychiques.

Les activités de la fondation incluent :

la sensibilisation du grand public pour briser les tabous,
l’accompagnement de familles confrontées à la maladie mentale,
des initiatives éducatives et artistiques utilisant l’art comme outil thérapeutique,
des partenariats avec le ministère de la Santé pour améliorer la prise en charge des patients.

Grâce à ses actions, la fondation s’impose comme un acteur majeur de la transformation sociale dans le pays. Elle contribue à faire émerger un discours nouveau, plus ouvert et plus humain, autour de la santé mentale.

L’art comme passerelle entre guérison et identité culturelle

L’un des aspects les plus remarquables de l’engagement de Wilma Sickout Asselé est sa capacité à unir art, spiritualité, identité et santé mentale.

À travers la Galerie Kay Anne, qu’elle a fondée à Libreville, elle crée un espace novateur dédié :

à la promotion de l’art gabonais et africain,
au dialogue entre artistes, collectionneurs et institutions,
à la valorisation des traditions et objets rituels,
à l’innovation artistique et à la réflexion sur le patrimoine culturel.

Pour elle, l’art n’est pas seulement un métier, mais un langage universel capable de guérir, d’éduquer et de rassembler. Son approche contribue à inscrire le Gabon dans le courant du soft power culturel africain.

Forbes Afrique met en lumière son influence et sa vision

Le magazine Forbes Afrique, dans son édition d’octobre-novembre 2025, consacre un dossier aux personnalités qui font rayonner le Gabon sur la scène internationale. Au cœur de cette sélection, le travail de Wilma Sickout Asselé trouve naturellement sa place.

Cette mise en lumière souligne :

son rôle dans la diplomatie culturelle gabonaise,
son influence dans l’écosystème artistique africain,
sa contribution à la transformation sociale grâce à la santé mentale et à l’entrepreneuriat culturel.

Cette reconnaissance internationale renforce l’idée que le Gabon possède des femmes leaders capables de porter une vision inclusive, tournée vers le bien-être, la résilience et l’innovation.

Une figure essentielle du soft power gabonais

À travers sa fondation, ses projets artistiques et son plaidoyer constant pour la santé mentale, Wilma Sickout Asselé incarne une nouvelle génération d’acteurs culturels et sociaux.

Son impact se mesure :