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Le Mayay : catalyseur d’un nouveau modèle économique gabonais


Dans l’épaisseur des forêts gabonaises, un trésor naturel et spirituel attire aujourd’hui l’attention du monde entier : l’iboga. Longtemps considéré comme un pilier des pratiques initiatiques bwiti, cet arbuste endémique au bassin du Congo dépasse désormais les frontières du sacré pour s’imposer comme un enjeu économique et géostratégique majeur. L’ONG Gabon Terre d’Avenir (GTA) s’inscrit pleinement dans cette dynamique en défendant une vision intégrée, éthique et souveraine de la filière iboga.





Un patrimoine médicinal convoité



L’iboga, et plus précisément l’ibogaïne – l’un de ses principes actifs – a démontré à travers de nombreuses études son efficacité dans le traitement des addictions, des troubles post-traumatiques et de certaines maladies neurodégénératives. Cette reconnaissance scientifique a déclenché un vif intérêt de la part de laboratoires et de cliniques à l’étranger. Pourtant, le paradoxe demeure : pendant que des brevets se multiplient en Europe et en Amérique, le Gabon, berceau de cette plante millénaire, reste en marge des retombées économiques de ce boom thérapeutique.



Mayay : la réponse gabonaise



Face à cette situation, Dr Yoan Mboussou, microbiologiste et président de GTA, accompagné par le Professeur Henri-Paul Bourobou Bourobou développe une approche inédite à travers la marque Mayay, première ligne de produits gabonais à base d’iboga. Les gélules Mayay, dosées à 500 mg, sont conçues comme compléments alimentaires naturels aux vertus anti-fatigue, antioxydantes et anti-addiction. Fabriquées localement dans un laboratoire situé à Akanda, elles incarnent une alternative légitime, rigoureuse et enracinée dans la tradition.



Ce projet va bien au-delà de la simple valorisation d’un produit : il s’agit de poser les bases d’une économie verte, endogène et inclusive, où les communautés locales sont partie prenante du développement. GTA milite activement pour un encadrement juridique clair, notamment à travers la mise en place d’une Indication Géographique Protégée (IGP) « Iboga du Gabon », afin de garantir l’origine, la traçabilité et la qualité des produits.



Une filière structurée autour des savoirs locaux




Le modèle promu par GTA s’articule autour de trois piliers :


  • La recherche et l’innovation : développement de nouveaux produits dérivés de l’iboga, notamment des extraits standardisés, cosmétiques naturels et formulations phytothérapeutiques.

  • L’économie communautaire : intégration des savoirs traditionnels dans la chaîne de production, création de coopératives agricoles pour la culture durable de l’iboga.

  • Le tourisme thérapeutique et spirituel : à travers des lieux comme Ndossi Village, GTA ambitionne de créer une offre de séjour intégrée, alliant soins, immersion culturelle et formation.




Préserver pour mieux valoriser



Il ne s’agit pas de céder à une logique extractiviste. L’iboga est une plante sacrée, et toute démarche économique doit respecter son essence. GTA s’engage ainsi à préserver la biodiversité, limiter les prélèvements sauvages et encourager la culture raisonnée de l’iboga. Cette démarche de bioéconomie durable, encore rare en Afrique, positionne le Gabon comme un pionnier d’un nouveau paradigme : valoriser les ressources naturelles sans les dénaturer, au service des populations locales.



Un levier stratégique pour le développement



L’iboga est bien plus qu’un médicament potentiel. Il est un vecteur de souveraineté économique, un symbole de l’identité gabonaise, et un outil de transformation sociale. En structurant une filière intégrée, encadrée et équitable, le Gabon peut devenir un modèle de développement qui conjugue science, tradition et économie.


Gabon Terre d’Avenir invite les décideurs, investisseurs et partenaires internationaux à rejoindre ce projet porteur d’avenir. L’iboga ne doit pas être seulement consommé ailleurs, breveté ailleurs, valorisé ailleurs. Il doit rayonner depuis chez lui, dans le respect de ses racines.

 
 
 

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